(Allemand : Anstieg.)
Ligne montant vers la note de tête d’une ligne originelle. Schenker en donne pour exemple les premières mesures du Wanderers Nachtlied op. 4 no 3 de Schubert (L’Écriture libre, exemple 37.a), avec une montée initiale vers :
La montée sol3–la3–si3 de la voix supérieure se fait au-dessus d’un transfert de registre de sol2 vers sol1, élaboré sur un enchaînement I–(VI)–II6–V–I.
Avant de concevoir la ligne originelle comme nécessairement descendante (c’est-à-dire avant 1926), Schenker avait inclus des lignes ascendantes dans les lignes originelles. À partir de Das Meisterwerk in der Musik II, il a relégué les lignes ascendantes à des niveaux hiérarchiques inférieures et, en particulier, la montée initiale à un niveau secondaire par rapport à celui de la ligne originelle descendante.
Dans la section “Vers la première note de la ligne originelle par une montée” (Das Meisterwerk in der Musik II, p. 22, note 9), il cite des analyses antérieures où il avait montré une ligne d’abord montant vers , puis redescendant à : l’Andante de la Cinquième symphonie de Beethoven (3-4-––––, Beethovens Fünfte Sinfonie, p. 36 sq.), L’Aria de Händel (1-2-3-4-––––, Der Tonwille 8/9, p. 3, fig. 1), l’Étude en mi bémol mineur de Chopin (3-4--6-––––, Das Meisterwerk in der Musik I, p. 148, fig. 1), la Ritournelle du quatrième mouvement de la Cantate BWV 128 de Bach (1-2-3-4-––––, Das Meisterwerk in der Musik II, annexe XV [p. 173]), etc.
NM